Emma revient dans le presbytère où vit sa famille alors que Nicolaas, son frère, s’apprête à être ordonné pasteur comme l’ont été son père et son grand-père.
Originaire des Pays-Bas, la famille est établie en France depuis des années.
La narratrice fait le portrait de sa famille, le grand-père atteint de la maladie d’Alzheimer et la grand-mère dont la langue maternelle est le néerlandais, les parents et le frère.
Minuit – 2024
Emma décrit notamment les liens entre les trois générations, ses souvenirs d’enfance, les hésitations et les doutes de son frère au moment où il va être ordonné pasteur et que la religion est en déclin. La vieillesse de ses grands-parents est aussi abordée.
Pas d’action mais pourtant le texte retient l’attention en ce qu’il décrit le quotidien de la famille et la vie avec ses joies mais aussi ses peines. C’est touchant surtout quand elle évoque la maladie du grand-père et les conséquences sur leur vie.
L’écriture est belle et poétique. Même si les multiples expressions en néerlandais peuvent gêner le lecteur, je conseille vivement la lecture de ce livre.
C’est un très beau récit. Il n’est pas chronologique et nous passons du temps présent à des moments de vie passés, pour revenir au temps présent, au gré des réflexions d’Emma. Elle nous offre un journal intime et poétique, plein d’une immense tendresse pour chacun des membres de sa famille. Elle ne positionne pas le lecteur en voyeur, mais en ami à qui elle se confie.
Voilà un livre étonnant, écrit par petites touches, avec subtilité et simplicité à la fois. Il en ressort des portraits touchants. Magie de la littérature qui peut nous faire ressentir des situations et comprendre des personnages, au-delà des mots. A découvrir !
À retrouver (entre autres) à la Bibliothèque de Bruz
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